Murène de Valentine Goby

« Hiver 1956. Dans les Ardennes, François, un jeune homme de vingt-deux ans, s’enfonce dans la neige, marche vers les bois à la recherche d’un village. Croisant une voie ferrée qui semble désaffectée, il grimpe sur un wagon oublié… Quelques heures plus tard une enfant découvre François à demi mort — corps en étoile dans la poudreuse, en partie calciné. Quel sera le destin de ce blessé dont les médecins pensent qu’il ne survivra pas ? A quelle épreuve son corps sera-t-il soumis ? Qu’adviendra-t-il de ses souvenirs, de son chemin de vie alors que ses moindres gestes sont à réinventer, qu’il faut passer du refus de soi au désir de poursuivre ? Murène s’inscrit dans cette part d’humanité où naît la résilience, ce champ des possibilités humaines qui devient, malgré les contraintes de l’époque — les limites de la chirurgie, le peu de ressources dans l’appareillage des grands blessés —, une promesse d’échappées. Car bien au-delà d’une histoire de malchance, ce roman est celui d’une métamorphose qui nous entraîne, solaire, vers l’émergence du handisport et jusqu’aux Jeux paralympiques de Tokyo en 1964. »

J’ai été profondément touchée par le destin brisé de ce jeune homme mais aussi par son combat pour accepter son destin d’homme sans bras.
J’ai aimé les différents stades traversé par François, la détresse, la colère, l’acceptation, la douleur, sa reconstruction, ses victoires, sa ténacité et surtout l’espoir.
L’écriture est pointue avec des longueurs mais l’histoire émouvante et passionnante nous fait oublier la plume parfois difficile de Valentine Goby.
Petit bémol pour moi qui aime le sport, je pensais que la partie traitant des Jeux Olympiques de Tokyo serait plus longue mais j’ai pris quand même beaucoup de plaisir à découvrir les débuts du handisport. / Nadine

Vous trouverez ce livre dans notre rayon Romans ados-adultes à la cote GOBY (blanc).