Tous les articles par mediathequelavallee

Le veilleur des brumes de Robert Kondo et Dice Tsutsumi

« Empêcher les ténèbres d’entrer, c’est la mission du veilleur des brumes. C’est ce que répétait sans cesse le père de Pierre, avant de disparaître. A présent, c’est au jeune garçon que revient cette mission capitale : veiller sur le barrage et faire tourner le complexe mécanisme du moulin afin de repousser les brumes mortelles qui menacent d’engloutir Val-de-l’Aube comme elles l’ont fait du reste du monde. Veilleur des brumes, c’est une responsabilité solitaire : si ailleurs, le monde est mort, au coeur du paisible village, la vie a repris, avec son lot de joies et de contrariétés. Pierre va à l’école, a des amis. Pourtant, lorsque vient le soir, il est de retour dans sa tour, face à l’épais brouillard qui lui a volé son père, pour permettre aux habitants de conserver leur insouciance. Mais de l’autre côté des murailles, les ténèbres prennent des forces. Le raz-de-marée mortel revient plus fortement chaque fois, et à Pierre et ses camarades vont devoir mener ensemble cette ultime épreuve, ce dernier combat contre les brumes. »

Le Veilleur des brumes, c’est un road trip onirique où trois amis mènent une course contre la montre. Le style graphique est particulier, comme un peu brumeux, imaginaire, tantôt sombre, tantôt très coloré et lumineux. Pourtant, l’histoire n’est pas si enfantine qu’il n’y paraît, car elle aborde des thèmes profonds comme le deuil, la famille, l’héritage, l’amitié ou encore la différence. Ça vaut le détour !

Cette série de BD est née suite au succès du court-métrage « The Dam Keeper » des mêmes auteurs.

Une recommandation d’Aloys

Vous trouverez ce titre dans notre rayon BD jeunesse à la cote VEIL (jaune).

Nouvelles acquisitions : juin 2023

Besoin de nouvelles idées de lectures ? Voici la liste des documents fraîchement arrivés dans nos rayons ! Au menu, ce mois-ci, nous vous proposons la BD « Le coeur en braille », pour découvrir l’histoire de deux ados et leur secret. En accompagnement, le film « Tirailleurs » de 2022, où la relation entre un père est son fils est mise à rude épreuve. Pour couronner le tout, le roman « Outaouais » pour vous engouffrer dans une contrée pleine d’aventures et de dangers… Nous vous souhaitons une belle dégustation !

La voie de l’archer de Paolo Coelho

« Ne retiens jamais la flèche si l’unique chose qui te paralyse est la peur de manquer ta cible.
Si tu as accompli les mouvements justes, ouvre tes doigts et lâche la corde. Et si tu faillis, tu sauras corriger ta visée la prochaine fois.
Si tu ne prends pas de risques, tu ne sauras jamais quels changements tu devais mettre en œuvre.
Chaque flèche laisse une trace dans ton cœur – et c’est la somme de ces traces qui fera de toi un meilleur tireur. »

Lorsque le maître Tetsuya enseigne à un jeune garçon « la voie de l’archer », c’est bien plus que l’art du tir qu’il lui transmet, mais une véritable leçon de philosophie, le parcours de toute une vie. Après L’Alchimiste, l’auteur brésilien Paolo Coehlo nous offre un nouveau conte poétique, avec la belle métaphore qu’est le tir à l’arc. Sa flèche, ou plutôt sa plume, nous touche en plein cœur et nous invite à l’introspection pour trouver notre propre voie.

Une recommandation de Léa

Vous trouverez ce conte dans notre rayon Romans ados-adultes à la cote COEL (blanc).

Robin à la dernière seconde de Manon Fargetton

Qui n’a jamais rêvé de trouver un artéfact magique dans le grenier de ses grands-parents lors d’un long après-midi ? Partir à l’aventure en secret et vivre une expérience magique avec des amis reste peut-être le désir de nombreuses personnes. La série Les Plieurs de temps va vous permettre d’enfin vivre ce petit rêve nostalgique à travers quatre volumes à lire dans l’ordre que l’on souhaite.

Une recommandation de Mallory.

Vous trouverez cette saga de fantaisie dans notre rayon Romans jeunesse à la cote FARG (jaune).

Harlem Shuffle de Colson Whitehead

Ray Carney est un vendeur, un indépendant, dans la vente de meubles et d’appareils électroménagers. Son affaire tourne : la marchandise arrive, elle repart. Son commerce est réglo, en tout cas de son point de vue. Il achète, il revend. Carney ne pose pas plus de questions. Sa vie se déroule tranquillement avec sa femme, son enfant et leurs projets futurs. Et puis, un jour, voilà le cousin Freddie qui débarque. Celui qui se fourre toujours dans des coups foireux. Celui avec qui Carney finit par se retrouver dans des histoires louches. Cette fois, c’est pour un casse, mais pas n’importe lequel et pas avec n’importe qui. La cible, c’est l’Hôtel Theresa et ses coffres. Ils leur manquent un gars, d’un fourgue, pour écouler le pactole. Freddie a tout de suite pensé à Ray. A eux deux, ils ont fait les quatre cents coups. Carney ne veut pas d’embrouilles, il refuse. Mais Freddie implique Carney sans l’avertir. Il est comme ça le cousin, toujours à se mettre dans le pétrin et l’y entraîner. Ray Carney trempe maintenant dans l’affaire, il ne peut plus faire machine arrière. Il en sait trop. Ils sont dans de sales draps et vont devoir en sortir, parce que ça pourrait bien mal tourner pour eux…

Harlem Shuffle, c’est Harlem, New-York, les années 60. Harlem Shuffle c’est la lutte des classes, la ségrégation, le racisme, des gangsters, des gens honnêtes, mais pas tant que ça au final. Harlem Shuffle, c’est le personnage de Carney, un type simple avec ses interrogations, ses défis, ses espoirs. C’est aussi des personnages, leurs répliques cinglantes avec des touches d’humour, leur attitude, leur évolution au fil des années. C’est encore les descriptions, celles de Harlem, des personnages ou encore des lieux et les choses qu’ils contiennent. Ça prend vie. Ça donne l’impression d’y être, de frôler du bout des doigts ces meubles en bois laqué ou le cuir d’un canapé, d’entendre la musique qui grésille au transistor, de voir les personnages dérouler leur vie avec leurs choix et leurs conséquences, de respirer l’air moite des rues. On a envie que Carney s’en sorte, qu’il ressorte indemne, qu’il ne finisse pas comme son père. On a presque de l’empathie pour lui quand il se retrouve embrigadé dans de sales affaires, comme si c’était inévitable, comme si quelque chose l’y poussait. Et, s’il s’en sort, ce sera à quel prix ?

Une recommandation d’Aloys

Vous trouverez ce titre dans notre rayon Livres-audio à la cote WHIT (blanc).

Nouvelles acquisitions : mai 2023

Beaucoup l’attendaient et le voici… Le huitième et dernier tome de la saga des Sept soeurs de Lucinda Riley est arrivé à la médiathèque ! Découvrez le dénouement final de cette fameuse saga. Quant à Paradox Hotel de Rob Hart, vous aurez l’opportunité de partir quelques années dans l’avenir où les voyages dans le temps sont devenus une attraction pour les touristes fortunés. Nous vous proposons aussi un autre voyage, en Ecosse, avec la trilogie écossaise de Peter May pour mener l’enquête aux côtés de l’inspecteur Fin McLeod à travers ce pays si particulier…

Pour découvrir toutes les autres nouveautés du mois de mai qui vous attendent, cliquez juste en dessous !

Film Simone, le voyage du siècle de Olivier Dahan

Le film Simone, le voyage du siècle dresse le portrait de Simone Veil, femme hors du commun, grande dame du 20ème siècle. Ancienne ministre française et présidente du Parlement européen, rescapée de la Shoah, les femmes françaises lui doivent notamment le droit à l’avortement. Tout au long de sa carrière, elle a lutté pour la dignité humaine et contre la discrimination. Un destin extraordinaire raconté par Olivier Dahan, réalisateur de La Môme. Bouleversant !

Vous trouverez cette biographie dans notre rayon Films à la cote SIMO (rouge).

Biblio’lac – 7, 14 juillet et 11 août

Cet été, l’équipage de la Médiathèque de la Vallée de Joux lève à nouveau l’ancre. Il emporte à bord de son bateau-(l)ivre des albums illustrés, des bandes dessinées, des magazines et des nouvelles gorgés de soleil.
Pendant la croisière, vous pourrez bronzer sur votre serviette de plage un livre à la main, ou vous laissez embarquer dans les histoires racontées par nos marins d’eau douce.
Par beau temps, nous ferons escale au Rocheray les vendredis 7, 14 juillet et 11 août entre 13h30 et 15h30.

Nous n’attendons plus que vous pour prendre le large !

Tout public, annulé en cas de mauvais temps.