Résumé :
Printemps 2002, quelque part en Suisse romande, on enterre (discrètement) un vieil homme au passé chargé : l’un des rares citoyens helvétiques à avoir pris ouvertement – et ce dès avant la guerre – le parti de Hitler. Un pasteur lit au bord de la fosse un texte bref préparé par le fils défunt, sous la forme d’une lettre adressée à celui qui s’en va… rentré chez lui après la cérémonie funèbre, le fils s’installe à sa table de travail et commence à noircir furieusement du papier : il veut finir cette » lettre « , achever de dire – de crier – tout ce qu’il a sur le coeur. Deux mois plus tard, la missive est devenue un livre : celui dont il est question ici. Où nous est conté à la fois l’itinéraire d’un esprit fourvoyé et la souffrance d’un enfant dont la vie, très tôt ; fut douloureusement partagée entre l’amour et la haine.
Né à Madrid en 1953, Carlos Bauverd est sociologue, longtemps porte-parole de la Croix-rouge internationale, puis directeur de communication au Bureau International du Travail (BIT). Il raconte dans ce récit autobiographique la relation difficile qu’il a entretenue avec son père, qui fut, dans la Suisse des années 30 et 40, un nazi notoire et qui le resta jusqu’à sa mort.
Vous trouverez cet ouvrage dans les romans ados-adultes à la cote : BAUV (blanc).